Terres Obsidiennes de Guillaume Noury

« Terres obsidiennes » des mots énigmatiques qui emportent, mais surtout qui désignent le livre de Guillaume Noury aux Éditions Sur La Crête.

« Terres d’obsidiennes », quelques lettres qui interpellent, transportent, bousculent notre imaginaire. Le lecteur se retrouve plongé dans un univers aux noirs profonds à la matière à fleur de peau.

Les photographies de Guillaume Noury paraissent organiques, vivantes, vibrantes. On sent presque le charbon sous nos doigts lorsque l’on caresse une page.

La nature tient une place de choix dans cet ouvrage. Puissante, sauvage, elle domine et impressionne. Elle est prête à tout emporter sur son passage telle la lave d’un volcan en éruption. Le terme « Obsidienne » ne désigne -t-il le verre volcanique ? Les éléments se déchainent avec ferveur et liberté. Feu, eau, terre, air. Aucun ne manque à l’appel. Ils traversent les pages pour nous atteindre.

Les paysages se disputent avec des silhouettes anonymes. Des poupées de cire, des automates ? L’homme, sans visage, parait insignifiant, petit, figé. Tel une virgule, il ponctue un monde d’ombres et de lumières.

Si le profil est silencieux, ses mains, elles, parlent. Elles expriment la tendresse, l’amour d’un enfant, sa joie. Elles saisissent la vie avec énergie.

Cet univers sombre est jalonné par quelques instants de respiration. Pour quelques minutes, on s’éloigne des noirs profonds pour profiter de la beauté des nuages qui oxygène des montagnes aux nuances rouge orangé. Elles contribuent à l’irréalité de ce monde, à la poésie du travail. Car il ne faut pas vous y trompé. Ce livre est un poème que je vous invite à découvrir.  

« Somewhere… » A la Galerie L’Entrée des Artistes

Plusieurs expositions m’ont marqué dans le cadre du Parcours Arles à Paris.
J’ai souhaité les évoquer un peu plus spécifiquement. La première d’entre elles: l’exposition « Somewhere… » à la Galerie L’Entrée des Artistes.

@Stéphane Mahé

Elle présente trois photographes aux univers très différents. Chacun a sa propre identité artistique, cependant un lien les unis: leur description cinématographiques des lieux. Leurs « somewhere… » sont différents mais fascinants et en mouvement.

Chacun d’entre eux évoque une histoire, un mystère…

Comment ne pas tomber en admiration devant le travail éponyme de Stéphane Mahé! Son univers est poétique, picturaliste et énigmatique. Certaines œuvres ne peuvent qu’évoquer Edward Hopper et sa capacité à évoquer un mystère silencieux.

Les couleurs sont sablées, envoutantes On ne peut que rester en admiration devant ses œuvres au grain évoquant le sable chaud.  Les visiteurs restent admiratif devant sa technique qui évoque autant le dessin que la photographie. Bref un travail à découvrir absolument.

@Stéphane Mahé

Les photographies de Daniel George s’opposent en tout à celle de Stéphane Mahé.

Ici la couleur a disparu. le monde et plus particulièrement Paris, est en noir et blanc. Ce jeune photographe pratique ce que l’on appelle de nos jours la « streetphotography », cependant il a sa propre vision du genre! Sa technique est originale. On admire la manière avec laquelle il joue entre les différents plans, associe les silhouettes, place en abyme les reflets, se rapproche de ses sujets.  Son travail est dynamique, donne une sensation de rapidité et de vie qui défile à un rythme effréné! Les « images » s’enchainent  Pas de doute, il ira loin! j’ai particulièrement apprécié l’accrochage évoquant une pellicule qui convient parfaitement à ce travail.

@Daniel George

Enfin, la découverte du travail de Valérie Simonnet a été un véritable plaisir visuel!

Son « Somewhere… » est mystérieux et magnétique.

Certaines photographies pourraient illustrer des romans policiers, d’autres interrogent sur le réel tandis que nos sens sont perturbés  L’ensemble dans des tons sourds est saisissant. Il dépeint un monde silencieux aux lumières étranges.

Je n’aurais qu’un seul reproche: l’encadrement de ses œuvres n’est pas à la hauteur de la qualité de son travail photographique.

@Valérie Simonnet

N’hésitez donc pas à passer la porte de la Galerie L’Entrée des Artistes, 25 rue des Tournelles, 75004 ParisOuverture du mercredi au samedi de 14h00 à 19h30

Retour et un peu d’actualité

Vous l’avez peut être remarqué (ou pas 🙂 ) mais ce blog a pris de longues vacances ! Il se sentait fatigué, lassé et avait besoin d’un bon lifting.

Un passage de « blogger » à « wordpress » lui a permis de sortir de cette période sombre et le voici donc de retour pour de nouvelles aventures !

Je suis donc heureuse de vous retrouver et de partager avec vous mes dernières actualités :

Ainsi, Si vous êtes en Bourgogne ou si vous passez dans ce beau pays n’hésitez pas à vous arrêter à la Bourgogne Art Galerie à Ravière où vous pourrez découvrir ma dernière exposition collective sur le thème Carnets de voyage jusqu’au 27 septembre

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Mais de manière plus urgente je vous donne rendez vous à Ecouché pour le festival d’art actuel 2015 où 7 photographies de ma série Paradis perdu sont exposée dans un beau château !

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Enfin au mois d’octobre, je vous attends à Avignon pour la 21ème édition du parcours de l’art !

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