Des photographies perdues puis retrouvées

Une belle journée d’automne, une lumière qui tombe doucement et allonge les ombres…

Giverny se met au diapason des couleurs de la saison, douces et chaudes.

Clic clac, le holga s’excite devant ces fleurs qui transcendent l’ordinaire et se transforment en peinture impressionniste pour le plus grand plaisir des yeux.

Une Jolie Nouvelle….

Je prends rapidement la plume car je viens de découvrir une des mes photographies « the four beauty » a été sélectionnée par la Duncan Miller Gallery dans le cadre de leur programme yourdailyphotograph! Elle est ainsi en vente pendant 24h00!

C’est court mais c’est le principe.

Vous pouvez la retrouver ici (cliquez et vous tomberez sur le site de vente) en bonne compagnie!

je vous la met aussi ici juste pour le plaisir:

Paris-Matic 1970-1990 Bernard Plossu

Description de l’éditeur

Paris, encore et toujours, pour cet amoureux de la capitale, Paris qu’il a tant photographiée… Mais Paris-Matic… photographiée – en 1970 puis 1990 – à l’Agfamatic, cet appareil jetable, presque un jouet, qu’un photographe pourrait ne pas prendre au sérieux… Pourtant, Bernard Plossu joue avec les possibilités de l’appareil, si différentes de celles de son Nikkormat professionnel, et nous offre ici un nouveau regard « instantané » sur la ville… « Photos faites à l’Agfamatic, « pour enfants » c’est-à-dire d’une « technique enfantine »… Rien à régler, on met juste sur le petit dessin de nuages ou de soleil. Un rêve I Et en fait d’enfantin, ce sont les appareils les plus révolutionnaires I Pensez, il n’y a même plus à régler, il suffit d’appuyer : on peut photographier avant même qu’on ait eu le temps de se demander si on allait prendre la photo ou pas ! On n’a même plus le temps d’hésiter Plus rapide que du reportage !  » B.P.

Mon Opinion

Paris-Matic est le livre de deux amours.

Tout d’abord l’amour de Paris car malgré ses très nombreux voyages, Bernard Plossu n’en revient il pas toujours à Paris! A cette ville élégante, pleine de vie et de scène à immortaliser. Ainsi qu’on l’a déjà vu dans dans le livre PLOSSU paris, le photographe aime déambuler dans la capitale, se laisser surprendre par une scénette, par un détail, par une femme. De fait ce petit livre est un ode à la ville. Vous ne verrez qu’une photo de monument, la tour Eiffel pour la nommé, elle inaugure le livre, cependant l’image ne lui est pas dédiée, c’est une scène de vie et d’enfance. Elle ne fait que de la figuration, situation dont elle n’a pas l’habitude. De fait que cela soit en 1970 ou en 1990, les deux années pendant lesquelles le photographe a utilisé l’agfamatic,  Bernard Plossu se concentre plus sur la vie des habitants que sur la ville lumière elle même. Cependant, ne font ils pas qu’un?!  La vie sans la ville? pas question. les deux sont bien trop imbriqués, lier pour pouvoir faire l’objet d’une dichotomie artificielle.  Il saisit une femme qui courre, des adultes à la fête foraine, des enfants qui sortent de l’école…. L’individu est au coeur de la ville et de sa photographie.

Le second amour au coeur de son livre est celui de la photographie pure. le choix de L’agfamatic de ce point de vue là est révélateur. Impossible de jouer sur les réglages, on déplace le bouton vers nuage ou soleil et voilà l’appareil est prêt à agir. Il ne reste plus que le photographe face au monde. La prise de vue, le cadrage sont les stars de ce livre. Il s’agit de se promener en bus ou à pied et de déclencher lorsque la vision d’une photo s’impose.
On retrouve aujourd’hui cette pratique avec d’autres appareils, n’est ce pas aussi le principe du holga et du diana deux modèles argentiques à la mode chez les jeunes et les moins jeunes. Ils ont la particularité d’être décrits comme les plus mauvais appareils du monde de fait c’est leur défauts qui font l’autre attrait. L’incertitude, la surprise de ce que va donner la photographie. On sent la même envie dans les photographies de Plossu. il se concentre sur l’instant et oublit tout avant de découvrir le rendu.

Certaines photographies sont classiques mais d’autres sont particulièrement réussies.

Un petit livre à lire et à feuilleter pour le plaisir des yeux. n’hésitez pas à le laisser de côté avant de le reprendre et de vous laisser surprendre par la modernités des photographies, peu importe qu’elles datent de 1970 ou de 1990, l’auteur les a d’ailleurs mélangées privilégiant les associations d’images, d’histoires à celles des dates.

Un très joli petit livre!

PS: une note sur un autre sujet. Le projet polaroid continue mais en raison de l’indisposition du scanner, la diffusion des photographies reprendra en septembre!