
Cette maison, elle la reconnaissait.
C’était la maison de son rêve, celle qui s’imposait dans ses souvenirs, ses envies.
Elle se révélait telle qu’elle l’avait imaginée, baignée de soleil,
irradiant de la promesse d’un bonheur pur et simple.
La lumière la caressait avec tendresse et délicatesse.
Le papier peint désuet ajoutait une touche de charme supplémentaire aux lieux.
Il rappelait son histoire, son vécu. Les discussions enflammées, les éclats de rire.
Le silence régnait en cet instant,
mais, lorsqu’elle posait la main sur les poutres, elle pouvait l’entendre, percevoir son pouls qui affleurait.
Elle lui redonnerait vie, la piquerait au cœur afin de la réanimer.
Bientôt, cette belle au bois dormant de pierre s’éveillerait de son long sommeil.
Elle resplendirait, éclairée de mille bougies, de mille sourires.
Ensemble, elles renaitraient et chasseraient les fantômes du passé.
Ohhh … les mots choisis si subtilement forment un texte particulièrement poétique où se mêlent sentiment et émotions : BRAVOOOO !
La photo si douce nous évoque les souvenirs joyeux de la maison aux volets verts…cependant nous éprouvons une affection toute particulière pour une maison « bonheur pur et simple » dépourvue de volets, qui se prélasse sous le ciel normand, « resplendissante, éclairée de mille bougies, de mille sourires » !!!
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Merci!!! pour quelques lignes j’ai empruntée à Monet sa maison… j’espère qu’il me pardonnera!
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